Pourquoi « Les Noisettes » ?
Lors de notre arrivée au 17 rue Saint Fiacre nos premiers week-end furent consacrés à une remise à plat complète de la maison et de son jardin.
La maison n’était plus habitée depuis quelques années et certaines parties étaient dangereuses.
Le jardin était à l’abandon avec notamment les restes d’un pin qui en barrait l’accès et des lianes recouvraient le tout.
C’était en octobre et la première moitié du jardin, la seule partie réellement accessible, était littéralement jonchée de noisettes.
Très vite, David, notre petit dernier l’appela « la maison des Noisettes ».
Du haut de ses 4 ans, l’endroit était magique… les journées filaient vite entre la balançoire, sa sœur et ses livres,
les voyages au long cours sur le tronc du pin avec son épée de pirate et la construction de cabanes au fond du jardin avec ses frères,
sans oublier le trésor de ‘Rackham le jaune’, constitué principalement de ces fameuses « Noisettes ».
Ce nom est resté et chaque fois nous allions aux « Noisettes ».
Depuis nous avons passé de merveilleux moments dans cette maison.
Pas toujours faciles, il fallait se retrousser les manches, mais dans une bonne entente toujours renouvelée.
C’est cet esprit que nous voulions transmettre en gardant ce nom des « Noisettes » pour notre gîte,
la simplicité des petits bonheurs partagés qui font la saveur des moments en famille.
Pourquoi « La maison des Justes » ?
Environ un an après avoir acquis la maison, nous avons découvert une Histoire incroyable : l’histoire de gens ordinaires de la France occupée qui, au 17 de la rue Saint Fiacre, à deux pas de l’oppression allemande dans le tristement célèbre « Camp de Compiègne », ont eu le courage et la ténacité de sauver deux enfants juifs, Rachel et Léon Malmed, d’une déportation certaine.
Deux époux, Henri et Suzanne Ribouleau, qui par des gestes simples en apparence mais à haut risque à cette époque, font basculer le quotidien dans l’extra-ordinaire et la petite histoire dans la grande. Des Justes.
Cette histoire nous a bouleversés et nous nous sommes sentis amenés à adjoindre la mention « la maison des Justes » à notre nom initial, « les Noisettes », afin que vous aussi, si vous le souhaitez, vous puissiez découvrir Henri et Suzanne, Marcel et René, Léon et Rachel.
Léon Malmed a écrit un livre retraçant son histoire et l’histoire de cette maison par la même occasion. Il est a disposition dans les appartements du gîte des Noisettes et au mémorial de Compiègne.
Le livre de Léon
Le livre de Léon « Léon Malmed assiste impuissant, alors qu’il n’a que quatre ans et demi, à l’arrestation de ses parents par la gendarmerie française. Ils habitaient rue St fiacre, à quelques pâtés de maison du camp de Royallieu. Chana et Srul Malmed sont internés à Drancy puis déportés à Auschwitz où ils décèderont. Leurs enfants seront sauvés de justesse par leurs voisins de palier, Henri et Suzanne Ribouleau, qui décident en un instant, sans penser aux risques qu’ils prenaient, d’accueillir Léon et sa sœur Rachel, âgée de sept ans. Cet acte si courageux et si naturel les a conduits à devenir des « Justes », honorés au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Léon Malmed raconte également sa vie d …
Bonne nouvelle, le livre de Léon est maintenant disponible dans la langue de Shakespeare. Vous le trouverez sur Lulu.com ou sur Amazon en version papier et électronique. De quoi ravir tous nos hôtes de passage anglophones…
Good news for all our English Speaking guests:Leon just published his story in English, now available on both Lulu.com and Amazon: »This is Leon Malmed’s true story of his and his sister Rachel’s escape from the Holocaust in Occupied France. When their father and mother were arrested in 1942, their French neighbors agreed to watch their children until they returned. Leon’s parents were taken first to Drancy, then to Auschwitz-Birkenau, and they never returned. Meanwhile their downstairs …